Les temps modernes

Molières - début 20e S.

Molières aux temps modernes

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Après la fondation de la bastide de Molières à la fin du 13e siècle et ses débuts mouvementés au 14e siècle, peu de traces écrites sont disponibles sur l’évolution de notre village du 16e au 19e siècle.

Heureusement, les registres paroissiaux et d’état civil peuvent être d’une grande utilité pour comprendre l’évolution de la population, tout comme les archives des notaires ! Les personnes qui s’intéressent de près à l’histoire de notre village y découvrent encore souvent des informations fascinantes. Le texte en suivant est écrit par Claire Veaux et extrait d’une brochure éditée par l’association « Les Amis de la Bastide de Molières » en 2012.

Du 16e au 18e siècle

C’est au 16e siècle que les conflits entre huguenots et catholiques ravagèrent cette petite ville, provoquant des ruines dont elle ne se releva pas vraiment.

La vie sous l’Ancien Régime a dû se dérouler semblable à celle de bien d’autres bourgades, un peu isolées des vallées, grandes voies de communication, et des centres comme Périgueux ou Bergerac.

Nous savons qu’en 1789, Molières dépendait du seigneur de Biron après avoir successivement perdu son statut de ville royale libre et avoir subi la tutelle de divers seigneurs. Les archives nous apprennent que cette commune participa à Cadouin aux élections des juges et des députés de la Convention. En 1790, c’est le maire de Molières, le sieur Matasse, habitant la chartreuse de Sautet, qui fut électeur du canton à l’assemblée départementale.

Molières au 19e siècle

Au 19e siècle, plus de 800 personnes vivaient à Molières, essentiellement de l’agriculture.

  • La vigne tenait une bonne place : 1/20e du sol, et fournissait un bon vin rouge vendu aux cabaretiers des environs ou exporté par la Dordogne.
  • L’ élevage, en particulier celui des porcs gras, permettait de vendre des animaux sur les foires.
  • La forêt fournissait une source de revenus non négligeable. On y récoltait des châtaignes, exportées sèches, et le bois était vendu aux forges de Sainte-Croix et aux maîtres de bateaux de la Dordogne.

Peu d’améliorations des techniques culturales, sans engrais et sans machines, ont été apportées à cette époque.

D’importantes poches d’argile permettaient d’alimenter en matière première deux poteries qui employaient une dizaine d’ouvriers. Les terrines et pots divers étaient vendus sur les foires des chefs-lieux de cantons voisins. Il est difficile d’identifier avec certitude les objets en  « poterie de Molières ».

Les noyers fournissaient, outre l’huile, le bois à plusieurs sabotiers. Cinq tisserands (les « teyssiers ») passaient de maison en maison pour fabriquer la toile de lin ou plus fréquemment de chanvre ou de laine : c’était la bure dont se servaient les paysans. Le coton était acheté au colporteur.

Avec une école installée dans une maison privée, dix-neuf mendiants, quatre cabarets, un notaire, un vétérinaire, un médecin, un curé appelé desservant et son vicaire, et tous les autres artisans habituels d’une telle communauté, voici terminé le portrait rapide de notre bastide du 19e siècle.

L' histoire de Molières

Entrée du château de Molières

Introduction à l'histoire

Découvrons ensemble l'histoire de Molières.

Bourg de Molières - entrée nord

Fondation de la Bastide

On a longtemps pensé que c'était en 1284, mais rien n'est plus sûr !

Molières - épicerie - station-service

Molières au 20e siècle

L' histoire récente tel qu'elle vit dans la mémoire des anciens.

Vue à partis de la place de Molières

Molières de nos jours

Molières est aujourd’hui un lieu de vie agréable et paisible.

Crédits :
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