Et un siècle se termine !
Pour finir notre chapitre concernant le 20e siècle, nous vous proposons de retrouver ci-après le portrait de Molières, dressé par Claire Veaux au tout début de notre 21e siècle, ainsi qu’une série de photos, illustrant la vie et quelques évènements de la fin du 20e siècle.
Vivent en permanence 315 habitants, dont à peine quelques familles d’agriculteurs. La polyculture y est favorisée par la variété des sols : argiles et sables sur un substrat calcaire.
La traditionnelle culture du tabac, dont on voit la trace avec les séchoirs en bois, a disparu alors que celle du maïs se développe grâce à l’irrigation par l’eau de la Dordogne, installée depuis 1990. L’ élevage ici aussi s’est développé, soit pour le lait, soit pour la viande avec des troupeaux de limousines.
Un phénomène nouveau apparaît : l’extension très rapide des noyeraies. Sous cette impulsion, la commune se reboise plus qu’elle ne l’a jamais été.
Comme partout ailleurs en Périgord, on rencontre à Molières des élevages de volailles à engraisser.
Un garage de mécanique agricole et une scierie sont des entreprises actives en liaison étroite avec le milieu rural.
Le tourisme vert constitue un apport économique non négligeable. Il faut compter actuellement avec l’intérêt que témoignent les citadins pour nos vieilles pierres, pour la nature apaisante et variée si agréable à Molières. Un camping remarquablement aménagé dans un écrin forestier et des gîtes ruraux attirent les amateurs de calme.
Sentiers pédestres et équestres permettent d’effectuer des promenades autour du village, mais aussi de relier les sites touristiques voisins : Cadouin, Saint-Avit Senieur et leurs abbayes ; Beaumont et Lalinde, les grandes sœurs de Molières, Badefols et son château. Ces activités ne peuvent que favoriser le tourisme vert, créneau économique important.
Le village s’est agrandi. Un nouveau quartier a surgi : avec quatre maisons à loyer modéré, et des maisons neuves dans la partie haute du village. Le bourg proprement dit semblerait pour l’instant s’organiser autour des retraités. Un multiple rural (épicerie, bar, restaurant) est ouvert depuis 1992 sur la place du village afin de créer un pôle permanent d’animation économique dans le centre.
Des artisans d’art et des artistes : peintre, potiers, ferronnier ont trouvé à Molières l’inspiration nécessaire à leurs métiers.
Depuis quelques années, les habitants de Molières se sont efforcés de restaurer le bâti ancien, et ceci en grande partie sous l’impulsion de nombreux Anglais et autres nationalités, attirés par le charme du village et de son environnement. La communauté villageoise fleurit rues et maisons, ce qui donne à notre site un air pimpant qui charme les visiteurs.
Les médecins, pharmaciens, banques se situent à Lalinde, Beaumont ou Le Buisson que les voitures permettent d’atteindre en quinze minutes.
Notre bastide vit en étroite liaison économique avec la vallée de la Dordogne qui fournit l’essentiel des emplois et services. Bergerac et Périgueux sont les deux pôles administratifs dont dépend la bastide qui essaie de trouver sa place dans un monde rural en profonde mutation.
En conclusion, le mariage de l’Histoire avec le charme des paysages et des vieilles pierres, l’isolement relatif de la bastide, ont attiré une population nouvelle qui a soit réhabilité les maisons anciennes, soit bâti des pavillons contemporains dans un nouveau quartier dominant l’ancien bourg.
Grâce à cet environnement paisible et chaleureux à la fois, la nouvelle communauté de Molières, faite de Périgourdins de souche, de néo ruraux de l’Hexagone venus vivre ici leur retraite, d’Européens et même venus de plus loin encore, s’organise pour faire vivre une bastide au 21e siècle.
Voici notre village arrivé à la fin du 20e siècle ! Notre présentation historique est certes incomplète, mais nous espérons qu’elle vous aura immergé un peu dans la vie d’autrefois.
Molières au 20e siècle
L' instit a la parole
En 1912, l'instituteur de Molières écrit une monographie.
Pendant la guerre
Une date reste gravée dans la mémoire des anciens : le 28 juin 1944.
La vie reprend !
Les années '50 et '60 : une grande joie de vivre et la confiance dans l’avenir.
Et l'eau coulât !
Fini d'aller chercher l'eau aux sources, voici l'adduction d'eau potable !
Crédits:
La quasi totalité des images utilisées sur cette page proviennent d’une collection de photos mises à disposition par des villageois lors de la préparation d’une expo photos concernant le village. Il nous a été impossible de retracer la provenance de toutes ces photos. Si l’une des photos utilisées ici vous appartient et que vous ne désirez pas qu’elle soit utilisée ou si vous désirez que le crédit vous soit attribué, n’hésitez pas à nous contacter. Nous nous ferons un plaisir de répondre à votre demande.
Quelques photos viennent de notre propre collection.
